On mange assez peu de viande chez les Something. Des œufs, du fromage, un peu de poisson, éventuellement du lard… Mais je n’achète de viande que pour un repas par semaine, deux maximum.
C’est moins cher, meilleur pour la santé mais aussi plutôt écologique. On a fait la transition sur un mois il y a maintenant un an et ça ne nous manque pas du tout.
Au contraire, comme le budget alimentaire en est drastiquement allégé, je peux me permettre d’acheter de la viande de qualité bien supérieure.
Cette semaine, c’est un poulet priS au Drive Fermier de Schirmeck, qui vient de la Ferme de la Plume d’Or à Dachstein. Voilà, vous savez tout.
Il n’a pas de nom mais il a beaucoup de goût, ce qui me convient très bien. Comme il est bien dodu il fera plusieurs repas — bocaux ou congélation au choix — et la carcasse sera mise à profit afin de réaliser un délicieux bouillon — à congeler, pour le coup.

J’ai opté pour une préparation toooooute simple. Ce sera donc à la broche avec des pommes de terres. Bon, on va quand même élaborer un peu mais en gros ça me prend 20-30 minutes à préparer, puis le four gère le reste tout seul.
Ceci dit prévoyez quand même une garniture légumière à côté, parce que c’est pas les trois oignons qui vont vous donner bonne conscience en termes de fibres.
Ingrédients
Pour le poulet himself
- Un chouette poulet dont on note le poids avant de jeter l’emballage. Promis l’info va vous servir.
- Un yahourt
- Des épices — cette fois je me suis amusée avec du zaatar, puisque 3 coups de cuiller à petit pot me mettait l’eau à la bouche avec depuis des mois et que j’ai fini par en acheter un sachet.
Pour la garniture
- Des patates — assez pour remplir mon plus grand plat.
- Une tête d’ail, trois oignons, des herbes.

Préparation
Mélanger le yahourt avec une cuiller à soupe de zaatar. Masser langoureusement le poulet avec le mélange en fredonnant un vieux tube de Barry White ou un truc un peu cochon d’Albin de la Simone.

Du côté du plat, nettoyer vos pommes de terre — épluchez-les aussi si c’est votre genre, moi j’aime la peau qui croustille — et les déposer dans le plat. Défaire la tête d’ail en laissant les gousses dans leur peau. Les mettre dans le plat avec les oignons coupés en quartiers. Ça fera de l’ail en chemise, que je considère comme un des fondement d’une vie épanouie.
Mettre le plat au four et allumer celui-ci. Mode tournebroche.
Embrocher le poulet maladroitement en mettant du yahourt partout. Quand le four est chaud, l’envoyer rejoindre les pommes de terre.

On compte 20 minutes de cuisson par livre de poulet, à vos minuteries. Si vous avez une technique de pro pour vérifier la cuisson, que vous aimez travailler à la sonde… Ne vous gênez pas.
Quand la minuterie sonne, sortir le tout.
Je rappelle que les brûlures c’est 15 minutes sous l’eau à 15°C à 15cm du robinet. Juste comme ça.
Découper le poulet avec un couteau qui coupe en suivant les conseils d’un tonton, de Ginette Mathiot ou d’un tuto YouTube.
Vous n’avez pas de mode tournebroche ? Vous avez un mode poulet ? Ah, bon…
Je dirais 220°C mais je ne veux pas être tenue pour responsable. Pensez à le retourner une fois au moins pour lui faire bronzer le dos aussi.
Admirez-moi ce résultat…

Cette recette est DME-compatible. On enlève la peau du poulet qui colle au palais, on donne des morceaux adaptés à l’enfant – ici l’avantage c’est qu’on peut effilocher le poulet. On peut donner le pilon sans le petit os si on arrive à pas tout défaire n’importe comment – moi j’y arrive pas. En présence de patates on garde toujours un peu d’eau pas loin, on sélectionne des fondantes. Et on s’éclate !
Ici « t’es cuit mon p’tit poulet » c’est le nom de code pour dire que p’tit Lu est crevé ><
Tu me fais penser que j'ai repéré une ferme qui élève des volailles, vend ses oeufs et ses poules/poulets sur le chemin d'un de mes bahuts, le tout en bio! il faut à tout prix que je le tente à la rentrée.
Ici aussi on est "pouletivore"^^ enfin surtout moi…
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